Ne vous concentrez pas uniquement sur le problème

Partir d’un problème, c’est partir d’une situation négative. Ou du moins d’une situation perçue comme telle.

Si vous partez de faits, la discussion prendra tout de suite un caractère plus neutre. En partant de faits, vous pouvez examiner très ouvertement quelle est l’impact, qui sont les parties concernées, quelles influences entrent en jeu, quelles sont les tendances existantes, les meilleures pratiques, etc., ce qui vous permet de convertir les problèmes en défis, en opportunités pouvant être saisies.

Ne vous accrochez pas non plus à un problème spécifique. Maintenez une portée et une ambition suffisamment larges. Vous parviendrez ainsi à des solutions polyvalentes et tournées vers l’avenir plutôt qu’à des réponses à court terme qui seront vite dépassées.

Par exemple, si vous recevez une plainte à propos de dépôts clandestins dans la rue x, il y a deux façons de réagir :

  • Vous abordez la plainte individuellement : vous prévoyez des contrôles pour attraper les contrevenants, ou achetez des poubelles supplémentaires que vous faites installer dans la rue x.
  • Vous étudiez le contexte plus large de la question. Pourquoi procède-t-on à des dépôts clandestins, qui le fait et pourquoi précisément à cet endroit ? Y a-t-il des plaintes similaires ailleurs ? S’agit-il d’une tendance ?
    Avec les partenaires, vous identifiez le défi et développez une solution à long terme pour la commune ou la région.
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